Anastasia Beschi, directrice du site de rencontre Beski Matchmakers, est une professionnelle de l’amour. Elle propose de mettre en relation les célibataires confinés selon leur degré d’affinités. Un service haut de gamme payant en temps normal, qu’elle offre gracieusement pendant la période de confinement.
Sale temps pour les célibataires. Déjà privés de sortie, les voilà livrés à une concurrence féroce. En cette période de confinement, nombreux sont ceux qui se rabattent sur les applications de rencontre. Et il faut jouer des coudes pour se faire une place au bar.
Un réseau international de clients
La professionnelle prêche pour son église, c’est une évidence. Cela n’empêche : ses résultats parlent pour elle. En quelques années, la spécialiste peut se targuer d’avoir fait naître des centaines d’idylles. Son secret ? La complémentarité.
Anastasia sélectionne, dans un réseau international, les personnes qui collent le mieux à l’attente de ses clients. Elle organise ensuite les rencontres, à la convenance des deux parties. Un service haut de gamme qui a fait ses preuves, mais qui n’est pas à la portée de toutes les bourses.
La période de confinement a changé la donne. Consciente de la difficulté rencontrée par les candidats à l’amour, la trentenaire a souhaité offrir ses services au plus grand nombre. Sur son site internet, elle a ouvert un formulaire pour tous ceux qui souhaitent rencontrer l’âme sœur. Ensuite, c’est elle qui pilote. « Après le questionnaire initial, je contacte les personnes pour en apprendre un peu plus sur eux et sur leurs souhaits. »
Rencontres par webcam ou téléphone
Grâce à ces informations, elle est en mesure de les mettre en relation avec les clients qui leur correspondent le mieux. « L’avantage, c’est que je connais très bien mes clients. Je suis sûre de trouver les bonnes personnes », promet-elle. Résultats garantis.
Les rencontres se font par webcam via Skype ou What’s App ou par téléphone, selon les préférences des célibataires. Ensuite ? Anastasia s’efface…
Le service est totalement gratuit mais la directrice ne s’en cache pas : « Je plante des patates pour la suite. » Car ces célibataires sont autant de profils qui viendront compléter son réseau, au sortir de la crise. Business is business. Même en amousr.
Sources : Le Republicain Lorrain
Le Qoutidien